2018, une grande année pour Terre d’Echanges

L’association de solidarité internationale Terre d’Echanges (anciennement Chaînon FTI) va lancer la dernière phase de son projet d’accès à l’eau dans le village d’Agotimé-Vakpo (région des Plateaux, Togo), en ce mois de janvier, avec une mission de près de 4 mois.

2018 est une grande année pour l’association Terre d’Echanges (anciennement Chaînon France-Togo-International), qui va voir aboutir son projet phare d’accès à l’eau dans le village d’Agotimé-Vakpo (région des Plateaux, Togo), débuté il y a maintenant trois ans.

Après une longue phase d’étude et de recherche de financements, en 2015 et 2016, et une phase de travaux (puits et forage) en 2017, cette dernière ligne droite permettra la mise en place d’un système de canalisations pour faciliter l’irrigation. Et donc, le développement de l’agriculture ; l’un des trois axes de développement prioritaire – avec la santé et l’éducation – pour l’association Terre d’Echanges (anciennement Chaînon FTI).

Parallèlement, cette mission de solidarité internationale permettra de lancer d’autres projets, en faveur du développement de la mécanisation agricole d’une part, et de l’éducation d’autre part.

Contexte

Depuis 2012, Terre d’Echanges a conduit un programme d’action, autour des thèmes de la santé, de l’agriculture et de l’éducation, dans le village d’Agotimé-Vakpo (préfecture d’Agou, région des Plateaux, Togo). Terre d’Echanges a également apporté son soutien après du dispensaire cantonal et à l’école du village.

En 2016, Terre d’Echanges a mené un programme permettant de réaliser deux forages. L’un pour fournir de l’eau potable au village et l’autre pour permettre l’irrigation. Avec l’appui du Centre de formation et d’animation rurale (CFAR) d’Agou, deux coopératives agricoles ont vu le jour. L’une pour les cultivateurs et l’autre pour les éleveurs.

 

Intervenants lors de cette mission

  • Marie Roland, présidente de Terre d’Echanges
  • Pierre PITEAU, membre de Terre d’Echanges, responsable du projet agricole
  • Lucas BABILLOTTE, volontaire en service civique au sein de l’association

Objectifs de la mission

A Vakpo et au niveau de la préfecture :

  • Terminer l’opération d’adduction d’eau ;
  • Etudier un projet d’équipement en matériel électrique (pompe solaire, éclairage solaire, groupe électrogène, etc.) ;
  • Prendre contact avec les autorités et coopératives mises en place et évaluer le potentiel local (enquête sociologique) ;
  • Convaincre les autorités du bien-fondé de la mise en place d’une Zone d’aménagement agricole protégée (ZAAP) et réaliser les démarches pour cela ;
  • Faire du plaidoyer pour la mise en place d’un centre expérimental en agroécologie (économie en intrants et en coût de mécanisation ; cultures et élevages diversifiés ; agroforesterie, culture de biopesticides et plantes médicinales, transformation sur place, etc.)
  • Rencontrer les acteurs agricoles du terrain : centres de formation, Instituts de conseil d’appui technique (ICAT), Mouvement alliance paysanne du Togo (MAPTO), UARP, etc.

A Sokodé :

  • Reprendre contact avec nos interlocuteurs ;
  • Visiter les installations mise en place par l’ONG CAPTOGO (horticulture et utilisation de motoculteurs) ;
  • Etudier les possibilités de financement des équipements agricoles ;
  • Etudier les possibilités de formation en machinisme agricole.

Au Togo et au Bénin :

  • Contact avec les autres intervenants des organisations paysannes au niveau de la région des Plateaux ;
  • Visite à Lomé : ministère de l’Agriculture, AFD, FAO, transitaires du port, CTOP, etc.
  • Formalisation de la mise en place d’une succursale de Terre d’Echanges ;
  • Visite du centre de production d’artemisia à Togoville et à Bénigbé ; du centre de Songhaï ; de la ferme de Mansourou près d’Abomey ; de la ZAAP de Gadjagan (préfecture d’Agou) et de Davié (préfecture de Tsévié).

Un réel potentiel agricole

Le Togo, et la localité de Vakpo en particulier, dispose de nombreuses terres à vocation agricole non exploitées. Seulement 50 % des 3,4 millions d’hectares disponibles sont exploitées. Parallèlement, la population du pays continue à croître fortement. Sur le secteur, une centaine d’hectares peuvent être rapidement mis en culture. Une partie a été défrichée manuellement en 2017.

Si le Togo n’a enregistré qu’une légère progression en matière de développement agricole entre 1996 et 2012 (7 tracteurs recensés pour 100 000 exploitations), le gouvernement togolais met en œuvre une politique agricole plus dynamique depuis quelques années.

Terre d'Echanges

Terre d'Echanges, association de solidarité internationale reconnue d'intérêt général, favorise le vivre-ensemble à Poitiers et encourage le développement au Togo.